Le concept de Fête de l’Internet a été importé de France. Là, la Fête (sur le modèle de la Fête de la Musique) a vu le jour en 1998. C’est donc la 8e édition qui se déroulera en France du 20 au 27 mars. Un relais pourra donc être assuré entre les Fête belge (du 14 au 21 mars 2005) et française (du 20 au 27 mars 2005) qui ont en commun la Journée de la Francophonie.

Le 5 éditions certes pour la Fête belge mais toujours les mêmes objectifs :

  • réduire la « fracture numérique » c’est-à-dire permettre l’accès de tous à l’Internet en encourageant des opérateurs à inviter les non initiés à découvrir l’outil;
  • valoriser les opérateurs qui visent à populariser l’internet comme outil d’éducation, de recherche et de communication;
  • développer une approche critique de l’outil Internet;
  • développer les usages de l’Internet.

En bref, la Fête de l’Internet, c’est une semaine « printanière » d’activités autour de l’Internet qui s’appuie sur des « opérateurs locaux ».

Ces opérateurs locaux, ce sont des espaces publics numériques (cyber-espaces), des administrations communales et CPAS, des pouvoirs publics régionaux, communautaires, fédéraux, des agences de développement local (ADL), des bibliothèques, des centres culturels, des écoles, des associations de jeunes, de femmes, de seniors, d’insertion sociale et professionnelle, pour personnes moins valides, des opérateurs dans le domaine de l’emploi, des entreprises, des chambres de commerce et d’industrie,…

On peut devenir opérateur de la Fête en souscrivant à la Charte, en inscrivant son activité sur le site de la Fête de l’Internet.

Les activités qui peuvent être menées pendant la Fête de l’Internet sont nombreuses : portes ouvertes, démonstrations, initiations, formations, conférences, débats, concours (en ligne), lancements de site, installations de webcams, install party, jeux en ligne, création et diffusion d’oeuvres numériques (images, musique), projection de films autour de l’Internet et des mondes virtuels, cyber-soirées, installations d’espaces publics numériques (EPN) ou de points d’accès publics à l’Internet (PAPI), échanges et jumelages, chats, collecte d’ordinateurs pour reconditionnement, revente ou envoi vers des pays en développement,…